Histoire de la commune

UN MORCEAU HISTORIQUE DE BEAUNE

 
BEAUNE AVANT LA REVOLUTION :
            Le territoire de Beaune comportait deux sections séparées par l’Arzon.

• La section du Velay avec l’Estrade, Montdouilloux, Bruac, Argentières et les moulins de la rive gauche. Du point de vue justice elle relevait de l’évêque du Puy par l’intermédiaire du Baron de Roche-en Régnier et mandement du Bas Malivernas.
• La section d’Auvergne avec Beaune elle-même, le Poyet, Les Crottes, Verjac et les moulins de la rive droite. Du point de vue justice elle était divisée en deux parties.  L’une relevait du seigneur Baron de Saint-Just (Bellevue), l’autre de De Lormet, seigneur de Courbières.

La paroisse avait un Consul du Velay et un Consul d’Auvergne. Elle dépendait de l’évêque du Puy.
 
BEAUNE EN 1789 :
 
      Beaune est intégrée au Bailliage (province) d’Auvergne. Elle relève de différente division administrative :

• De Montpellier pour la généralité, qui est la circonscription financière dirigée par un receveur Général des finances,
• De Brioude pour l’Election, qui représente l’étendue d’un territoire payant certains impôts : taille, aides… répartis par les élus du roi, par opposition à d’autres dits Pays d’Etats qui avaient encore une assemblée des trois Etats au XVIIIème siècle.
• De la Chaise-Dieu pour la subdélégation, district administré par un subdélégué (un Sous-délégué),
• De Riom pour le Présidial, tribunal d’appel s’occupant d’affaires de moindre importance dans les grands baillages et en dessous du bailli qui était l’officier de robe ou d’épée rendant la justice au nom du roi ou d’un seigneur.

      Beaune n’a jamais eu aucun château.

BEAUNE NE C’EST PAS TOUJOURS APPELE « SUR ARZON »

Dans sa séance du 18 novembre 1936, le Conseil Municipal « vu la dépêche du 18 août 1936 de M. le Ministre de l’Intérieur signalant qu’il y a en France quatre communes portant le nom de Beaune et estimant pour ce motif afin d’éviter toute confusion dans les transmissions postales et le transfert des marchandises de procéder au changement de dénomination de la commune ou à l’adjonction d’un nom de complément » décide d’adopter le nouveau nom de BEAUNE-SUR-ARZON. Beaune est au moins millénaire, Beaune-Sur-Arzon n’a encore qu’un demi-siècle.
 

LES MAIRES DE BEAUNE SUR ARZON DE 1792 A NOS JOURS :